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Journal de Shebam! Pow! Blop! Wizz!
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Journal de Shebam! Pow! Blop! Wizz!
En toute intimité

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 Certains jours, je me sens comme une porcelaine dans un magasin d'éléphants

Imagine

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When the power of love overcomes the love of power, the world will know peace

Gandhi
Dans la lune

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Sais-tu qui je suis ? Le Rayon de Lune.
Et sais-tu pourquoi je viens de là-haut ?
Sous les arbres noirs la nuit était brune
Tu pouvais te perdre et glisser dans l’eau,
Errer par les bois, vaguer sur la dune,
Te heurter, dans l’ombre, au tronc du bouleau.
Je veux te montrer la route opportune
Et voilà pourquoi je viens de là-haut.

Guy de Maupassant

 

Perdue

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De la tige détachée

Pauvre feuille desséchée,
Où vas-tu ? Je n'en sais rien.

Beau, tout simplement

R (5)

12 janvier 2020

Austrapocalypse

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Je regarde ces images de fin du monde et je ne peux m'empêcher de penser qu'une fois de plus nous menons la vie dure à notre planète.

Quand on parle de l'Australie, j'imagine tout de suite un pays discret et préservé, un peu comme dans la chanson, un lieu où tout est neuf et tout est sauvage, un riche continent sans grillage. Je l'aurai volontiers classé dans le top 10 des pays les plus écologiques de la planète, avec ses forêts immenses, ses étendues vierges de toute présence humaine, ses plages et ses surfeurs cheveux aux vents. La parfaite image de carte postale que l'on vend aux touristes en mal d'exotisme et de contrées lointaines.

J'écoute le témoignage de ces pauvres gens qui ont tout perdu. Je suis émue par celui de cet homme à qui il ne reste plus que sa voiture, sa perruche et son chien, qui erre de motel en motel en fonction de l'avancée de flammes. Je suis amusée par cet éleveur qui a réussi a sauver son troupeau et qui semble discuter avec ses vaches de l'ironie morbide d'une situation provoquée par la main de l'homme. Je suis admirative devant le courage de tous ces combattants du feu qui mènent une lutte contre les éléments qu'ils savent perdue d'avance et qui cependant ne se résignent pas, devant le dévouement de tous ces bénévoles qui tentent de sauver tous les animaux en perdition.

J'écoute, je regarde et j'apprends. Que là-bas c'est comme ailleurs, que l'inconscience humaine a plongé le pays en enfer. La déforestation pour arracher à la nature plus de terres agricoles, l'extermination par milliers d'animaux devenus nuisibles parce qu'entrant en concurrence avec le bétail, la mauvaise gestion de l'eau, le scénario se répète à l'infini partout dans le monde. Après l'Amazonie, l'Australie, ça ne s'arrêtera donc jamais.

Prévenir et protéger plutôt qu'anéantir et réparer, cela ne vient donc à l'esprit de personne? La planète est une esclave enchainée à la cupidité des hommes, un sujet d'expériences livré aux mains de savants fous, dont le calvaire ne s'arrêtera qu'à la mort du cobaye.

Ce poème a été écrit en 1986, il y a 34 ans! Qu'avons nous fait pendant ces 34 ans? . . .

 

LA PLANETE MALADE

Je ne sais pas ce qui se passe, Dit la Terre : j'ai mal au coeur !

Ai-je trop tourné dans l'espace ou bu trop d'amères liqueurs ?

Les boues rouges, les pluies acides, Le vert-de-gris dans l'or du Rhin,

Les défoliants, les pesticides, N'en voilà des poisons malins !

C'est si fort que j'en perds la boule, J'en ai les pôles de travers,

Ma tête à tant rouler se saoule : Je vois l'univers à l'envers !

Je songe à ma rondeur de pomme Dans le commencement des temps,

Juste avant que la dent de l'homme Ne vienne se planter dedans.

J'étais rouge et bleue, j'étais verte : Air pur, eau pure, oh ! mes enfants !

La vie partout, la vie offerte A profusion, à coeur battant !

Puis vint la guerre : chasse à l'homme, Puis la chasse : guerre à la bête.

A bas l'oiseau ! Mort à l'énorme ! Il faut mettre au pas la planète !

A présent, la chimie me ronge, Je compte mes baleines bleues,

Mes pandas, mes oiseaux de songe Qui ferment un à un les yeux.

Au secours, les enfant des hommes ! Le printemps perd son goût de miel.

Redonnez sa fraîcheur de pomme A la terre, fruit du soleil !

Marc Alyn

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