L'autre jour je suis tombée sur émission de cuisine dans laquelle un mec se régalait d'un plat de ... langues de canard. Ca m'a un peu soulevé le coeur, et surtout je me suis imaginé le nombre de palmipèdes qu'il fallait faire passer de vie à trépas pour servir ce mêt à une tablée de 12 personnes.
Aujourd'hui voila que je tombe sur un article énumérant les plats les plus dangeureux du monde. J'ai tout de suite pensé aux champignons, et au fugu, ce poisson poison très apprécié au Japon. Ces deux là figurent bien au palmares, mais il y en a d'autres que je ne connaissais pas du tout et qui sont loin d'être les aliments les plus ragoûtants de la gastronomie mondiale.
Voici le classement, bon appétit :
Le fugu, appelé aussi poisson globe, gros poisson aux yeux globuleux qui se gonfle quand il a peur, est truffé de tétrodotoxine, un poison qui s'attaque au sytème nerveux et cause une paralysie progressive jusqu'à la mort dans un délai de 4 à 6 heures. Pour lutter contre les accidents, l'état japonais délivre une licence autorisant à préparer ce plat et à le servir dans un rstaurant.
Le poulpe vivant, le sannakji, est une tradition culinaire en Corée du Sud. Les poulpes les plus coriaces ne se laissent pas ingérer sans résistance et restent parfois accrochés dans la gorge, et seraient responsables en moyenne de 6 décès par étouffement chaque année.
Le coprin noir d'encre (Coprinopsis atramentaria) est un champignon commun tout à fait innofensif s'il est consommé seul. Mais consommé avec de l'alcool, il provoque malaises, vomissements et tachycardie.
Le cazu marzu, fromage de Sardaigne, est infesté de larves vivnates de mouches introduites durant sa maturation. Elles permettent une fermentation différente du fromage qui devient mou, et un liquide s'en écoule. Mais certaines de ces larves résistent aux sucs gastriques et s'installent dans les intestins, causant des diarrhées hémorragiques.
Le requin n'a pas de système urinaire , tous ses déchets sont filtrés dans sa peau et sa chair est saturée d'acide urique, poison pour l'homme. Pour pallier ce problème, les islandais ont créé le hákarl : vidé et découpé, la chair de requin est enfouie dans le sol pour environ 6 mois, puis séchée à l'air libre pendant 2 à 4 mois. La chair pourrit et l'acide urique est éliminé.
Le manioc contient du glycoside cyanogène, dont la teneur est réduite à des niveaux non toxiues par l'ébullition.
La grenouille taureau, plat traditionnel de Namibie, est consommée entière. Or certaines parties de l'animal peuvent s'avérer très dangeureuses et causer des insuffisances rénales.
On peut ajouter à cette liste l'akée, fruit de la Jamaïque plein d’hypoglycine, qui peut provoquer de violent vomissements et doit être consommé mûr et sans les graines pour minimiser les intoxications, les palourdes de sang, petit coquillage qui doit être cuit en faisant bouillir de l’eau afin d’éliminer toutes les bactéries qu’il contient, tel que l’hépatite A ou la dysenterie, et le fruit du Pangium Edule rempli de cyanure qui doit être bouilli, enfermé dans des feuilles de bananier et enterré pendant 40 jours avant d'être consommé.
Quelqu'un en reprend?
